

Ces empereurs aux ombrelles trouées est une pièce sur la notion de Dieu dans les différentes civilisations, où langue sacrée et discours métathéâtral se mêlent.
Créée en 1991, au Musée Lapidaire dans le cadre du 45e Festival d’Avignon, cette pièce convoque la représentation du divin dans les trois religions monothéistes à travers les moments clés de cette histoire conflictuelle. La Shoah, le concile de Nicée, la bataille de Poitiers, le procès du mystique soufi Hallaj et le trajet du théoricien Camilio Terros sont ainsi évoqués.
Dans cette pièce au rythme haletant, Armand Gatti conjugue poésie, religion et philosophie pour nous inviter à réfléchir sur la notion d’ irreprésentabilité. Une véritable “électrocution verbale”, pour reprendre les mots de Fabienne Pascaud, qui lui avait consacré un article dans le Télérama du 24 juillet 1991.
Table des matières
L’éternelle sortie d’Égypte ou la déprise des images
De quelques noms propres susceptibles d’être utilisés par les participants du concours provençal d’improvisation de la Maison des dieux à la retraite
Ces empereurs aux ombrelles trouées
Pièces et main-d’oeuvre
Personnages
1. L’invention d’un public
2. La place de Dieu dans l’Histoire (des hommes)
3. La sourate qui n’existe pas
4. Sourate du bâton en proie aux doutes de la couleur
5. Sourate de l’Ange Paon mort et ressuscité
dans le mystère des alphabets
6. Être habillé de shabbat
7. Le public ne prend-il un sens que sur le cadavre de l’autre ?
8. Sourate catastrophale
Les archives de La Parole errante Fonds documentaire Armand Gatti