

Le « retour des classiques » auquel nous assistons constitue selon les auteurs une chance pour notre époque de pratiquer ce « regard éloigné » sur nous-mêmes dont on nous dit qu’il est le seul salutaire en temps de crises.
Le « retour des classiques » auquel nous assistons constitue selon les auteurs une chance pour notre époque de pratiquer ce « regard éloigné » sur nous-mêmes dont on nous dit qu’il est le seul salutaire en temps de crises.
La tragédie étant le « noyau dur » du répertoire classique, ils tentent cette chance en adoptant une attitude qui consiste à interroger l’œuvre tragique d’hier avec les outils pratiques et intellectuels dont nous disposons aujourd’hui.
Avec des scènes du répertoire racinien et cornélien, cet ouvrage explore les effets pratiques que peuvent avoir sur le plateau une approche vocale, physique et relationnelle de l’émotion, une conduite de la théâtralité selon la « méthode des actions physiques », un éclairage syntaxique de la diction, une lecture rhétorique du discours des passions et le souci de parvenir au « moment du sublime».